Témoignage Auxiliaire de vie

Pour mes stages pratiques j’ai contacté l’organisme qui gère les auxiliaires de vie de ma grand-mère, ils étaient ravis car ils manquent de personnel et m’ont tout de suite proposé un contrat.

Je m'appelle Léa, j'ai 18 ans, et je suis en pleine formation pour obtenir mon DEAES. Depuis toute petite j’ai toujours voulu aider les autres, je trouve que ça correspond à ma personnalité. Je ne savais pas vraiment vers quoi m’orienter et je savais que les études longues n’étaient pas faites pour moi. J’avais vraiment envie d’entrer dans la vie active, d’avoir un travail, des collègues, ma propre vie. Dans la petite ville où j’habite, j’ai plusieurs membres de ma famille qui sont assez âgés, dont ma grand-mère et ma tante, je voyais leurs auxiliaires de vie s’occuper d’elles et je me suis dit «pourquoi pas moi?». J’ai arrêté mon travail dans un supermarché pour me lancer. Je me sentais prête et faite pour ce métier. En plus, on nous en avait parlé au lycée et je savais que c’était pos-sible.

Je me suis inscrite chez Eva Santé pour profiter du distanciel car je suis en train de passer mon permis.

J’aime beaucoup les cours, je les trouve très concrets, je comprends toujours exactement de quoi ça parle. Pour mes stages pratiques j’ai contacté l’organisme qui gère les auxiliaires de vie de ma grand-mère, ils étaient ravis car ils manquent de personnel et m’ont tout de suite proposé un contrat. J’adore aller chez des personnes pour les aider, je trouve que ça donne vraiment un sens à mes journées. Je ne vois que des petites mamies très mignonnes et ravies de me voir arriver, enfin la majorité du temps bien sûr il y a des difficultés et des moments plus durs. Je pense continuer dans l’aide à domicile après mon diplôme, au moins pour les années à venir car je suis contente de pouvoir aider ces personnes à vivre dans leur maison avec leurs affaires et partager de bons moments avec elles.

Je suis Mariam, et je travaille depuis bientôt 3 ans dans un centre pour personnes âgées. J’ai passé mon diplôme après l’entrée au collège de mon dernier enfant pour reprendre une activité professionnelle. J’avais été AVS (Auxiliaire de vie scolaire) dans l’école de mes enfants et je souhaitais rester dans le domaine de l’aide à la personne, mais cette fois, avec un diplôme.

Mon rôle est aujourd’hui d'assurer le bien-être et l'accompagnement des résidents au quotidien. Je dirais que mon travail est varié et enrichissant, ça change tous les jours. Je fais de l’animation d'ateliers créatifs et de l'assistance lors des repas ou des moments de soins personnels, cela rythme les journées, je ne m’ennuie jamais.

Travailler dans un centre pour personnes âgées n’était pas une volonté de ma part mais il se trouve que je vis à proximité d’un Ehpad et que j’ai toujours eu de très bonnes relations avec les personnes âgées. J’ai très vite pris mes marques, et j’ai tissé des liens assez forts avec les résidents. Leur parcours de vie, leur histoire, les souvenirs qu’ils partagent sont toujours enrichissants et parfois émouvants. C’est un travail facile pour moi de leur apporter un peu de joie et de confort. Je dois aussi stimuler leur autonomie autant que possible, et veiller à ce qu'ils se sentent respectés et écoutés.

L'un des aspects les plus gratifiants de mon travail est de contribuer à créer une ambiance chaleureuse et un véritable esprit de communauté dans le centre. Les activités de groupe, les fêtes et les sorties sont à chaque fois l'occasion de renforcer les liens entre résidents et de leur offrir des moments de plaisir et de partage.

Bien sûr, tout n’est pas toujours rose, les problèmes de santé et la dégradation de l’état de certains résidents sont toujours des moments difficiles. Mais le fait de savoir que je peux faire une différence, même petite, dans leur quotidien me motive à donner le meilleur de moi-même et à ne voir que le bien que j’apporte.

Ce que j’aime dans ce métier c’est que j’apprends tous les jours. L’empathie, la patience, l’engagement, tout prend des formes différentes selon les événements. Je sais que ma fonction est importante, cela me donne une vraie raison de travailler, un moteur. »